Pèlerinage 2017
L'ABIIF a accompagné à Lourdes, du 2 au 7 avril 2017, dans leur démarche spirituelle, près de 870 Pèlerins (2 trains TGV réservés à cet effet), à savoir : près de 580 Hospitaliers bénévoles (brancardiers et infirmières), des aumôniers, des médecins, des infirmières DE (Diplômées d'Etat), des kinés, et près de 290 personnes malades ou handicapées (enfants, adultes) et personnes âgées ainsi que quelques accompagnants.
Départ du train à la gare Paris-Montparnasse le dimanche 2 avril vers 12h00 avec une arrivée à Lourdes vers 19h, où "l'Hospitalité Notre Dame de Lourdes" accueille nos Pèlerins et les prend en charge pour les conduire à "l'Accueil Notre-Dame", lieu de leur résidence durant ces 6 jours.
Retour à Paris-Montparnasse le vendredi 7 avril vers 16h00 après un départ de Lourdes vers 9h15 (levée vers 6h15 de nos Pèlerins malades ou handicapés).
Le Thème "Le Seigneur fit pour moi des merveilles"
SIX JOURS POUR RECONNAÎTRE LES MERVEILLES QUE DIEU FIT POUR MOI
« Le Seigneur fit pour moi des merveilles »
Soyons francs : cette phrase tirée de l’Evangile de saint Luc, et qui constitue le thème de notre pèlerinage à Lourdes, n’a rien d’évidente…
Elle peut même nous paraître obscure ! En quoi le Seigneur fait-il pour moi des merveilles ? Où sont ces merveilles lorsque je traverse les épreuves de la vie, lorsque le doute m’étreint, lorsque la maladie me ronge ?
Notre pèlerinage, cette semaine, nous révèlera que les merveilles que le Seigneur nous destine, sont plus fortes que tout. Mais avant de les découvrir, prenons le temps de contempler la merveille de la création du monde et de la nature que Dieu a créées pour nous.
Le premier mouvement auquel nous invite Marie est bien de reconnaître que le monde autour de moi est rempli de ces « grandes choses » que Dieu a faites pour moi. Et parmi les merveilles que le Seigneur nous a données, Jésus et Marie n’occupent-ils pas la première place ?
Car contempler le monde, c’est aussi contempler Marie, qui nous est donnée comme mère et comme modèle pour nous guider vers son fils. A Lourdes, nous pouvons méditer cette phrase du Magnificat : « Il s’est penché sur son humble servante » (Luc 1,48).
A Lourdes, Marie nous invite aussi à prendre soin de l’autre, à découvrir notre voisin comme un frère bien aimé. Ici, Jésus nous aide à devenir frères, et à recevoir l’autre comme un cadeau qu’il nous fait.
« Le Seigneur fit pour moi des merveilles »,
cela signifie aussi qu’il me considère comme une merveille - aussi surprenant que cela puisse sembler ! Ainsi, comme le dit le psalmiste, il me considère « un peu moindre qu’un dieu » (Psaume 8). Comment reconnaître les grandes choses que Dieu a faites en moi ? Quelles sont les grâces qu’il me donne et par lesquelles je suis une merveille ?
Pour reconnaître mon prochain comme mon frère, ou encore découvrir les grâces que le Seigneur a placées en moi, je peux m’appuyer sur l’Eglise. Notre présence à Lourdes est l’occasion de nous rappeler que Marie est le commencement de l’Eglise, elle est la mère de l’Eglise. Nous pouvons donc nous tourner vers elle, et exalter tous ensemble, avec elle, le nom du Seigneur, pour reconnaître les merveilles qu’Il fit pour moi.
Au terme de notre pèlerinage, peut-être serons-nous comme Marie arrivée au seuil de la maison de sa cousine, Elisabeth. Cet instant où la mère du Christ ne peut retenir son cri, et s’exclame, avant même que son hôte ne puisse l’accueillir :
« Le Seigneur fit pour moi des merveilles ! » Sans doute ressentirons-nous nous aussi cette urgence de témoigner des merveilles de Dieu découvertes au cours de ce pèlerinage.
LA PRIÈRE DU MAGNIFICAT
Mon âme exalte le Seigneur
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son Nom !
Son Amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de Son bras,
Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Programme
Dimanche 2 avril
CONTEMPLER
« Si tu crois,tu verras la Gloire de Dieu »
Dans le train :
11h30 - Messe Présentation
12h30 - Présentation en salle
12h30 - Présentation du message de Lourdes.
15h30 - Présentation du Thème
LE MOT DU PÈRE ETIENNE GIVELET
Marie est la mère des contemplatifs ! Elle reçoit et donne tout autant.
Un contemplatif voit la nature, il voit les autres, il voit la beauté (il n’est pas dupe non plus des bêtises et du mal !). Mais il regarde vraiment avec son coeur et pas uniquement avec son intelligence. Il sait s’émerveiller de l’action de Dieu même si elle n’est qu’extérieure. Le contemplatif voit les autres parce qu’il reçoit vraiment Dieu. Une personne qui fait le mal peut être contemplatif. Mais en contemplant, elle va faire venir le Christ en elle de façon à commencer à se convertir (elle va faire confiance en l’action du Seigneur en elle- ce qui est bien différent de la perfection qui n’est pas une condition). Exemple : la lumière du phare éclaire (c’est le Christ) ; la vitre du phare va refléter la lumière à travers elle s’il n’y a pas trop de saleté (le service d’auto nettoyage et d’auto réglage ce sera l’équipe : nous, le Christ et l’Eglise !). Ainsi, le contemplatif reçoit et donne par la même action à mesure de sa foi.
La vitre la plus pure c’est Marie ! Imitons la ! «Il fait pour moi des merveilles!»
Prière pour notre terre – Pape François
Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui
existe, répands sur nous la force de ton amour
pour que nous protégions la vie et la beauté.
Inonde-nous de paix,
pour que nous vivions comme frères et soeurs
sans causer de dommages à personne.
Ô Dieu des pauvres, aide-nous à secourir les
abandonnés et les oubliés de cette terre qui
valent tant à tes yeux. Guéris nos vies, pour
que nous soyons des protecteurs du monde et
non des prédateurs, pour que nous semions
la beauté et non la pollution ni la destruction.
Touche les coeurs de ceux qui cherchent
seulement des profits aux dépens de la terre
et des pauvres. Apprends-nous à découvrir
la valeur de chaque chose, à contempler,
émerveillés, à reconnaître que nous sommes
profondément unis à toutes les créatures sur
notre chemin vers ta lumière infinie.
Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre
lutte pour la justice, l’amour et la paix.
Lundi 3 avril
OUI
« Je suis la servante du Seigneur »
10h30 - Messe à Bernadette
14h30 - Passage à la Grotte
15h30 - Chapelet
16h30 - Chemin de Croix
21h - Veillée de la miséricorde (en salle)
LE MOT DU PÈRE CYRIL GORDIEN
Le Seigneur se penche sur la sainte Vierge Marie parce qu’elle est la plus humble de toutes les créatures. L’orgueil éloigne de Dieu, car le superbe se suffit à lui-même, il n’a pas besoin de Dieu ; il est rempli de son ego, gonflé de sa suffisance. L’humble, lui, sait qu’il dépend de Dieu ; il attend tout du Seigneur sur lequel il s’appuie, avec confiance :
« Sans moi, dit Jésus, vous ne pouvez rien faire ».
La Vierge Marie nous apprend aujourd’hui à faire confiance à son divin Fils, à lui dire oui, de tout notre être, sans peur. Elle nous aide à nous tenir humblement devant le Seigneur, à lui rendre grâce, à l’exalter, à chanter sa louange. Profitons de cette journée pour entrer dans l’attitude humble de Marie à l’égard de Dieu, à travers des gestes simples : le passage à la grotte, la prière du chapelet.
Tant de fois, nous manquons d’humilité envers notre Dieu ! Toucher la pierre de la grotte, boire l’eau de la source, déposer un cierge pour une intention, se mettre à genoux pour prier, ou laisser courir les grains de son chapelet au rythme des Ave Maria sont autant de gestes simples et d’attitudes humbles qui disposent l’âme à recevoir la grâce. C’est alors que Dieu se penche sur ses humbles serviteurs.
Prière à Marie – Benoit XVI
Sainte Marie,
Tu appartenais aux âmes humbles
et grandes en Israël qui, comme Syméon,
attendait « la consolation d’Israël »
Tu vivais en contact intime
avec les Saintes Ecritures d’Israël,
qui parlaient de l’espérance,
de la promesse faite à Abraham
et à sa descendance.
Quand remplie d’une joie sainte
Tu as traversé en hâte les monts de Judée
pour rejoindre Ta cousine Elisabeth,
Tu devins l’image de l’Eglise à venir,
qui, dans son sein, porte l’Espérance du
monde à travers les monts de l’histoire.
Sainte Marie, Mère de Dieu, notre mère,
enseigne-nous à croire, à espérer
et à aimer avec Toi.
Indique-nous le chemin vers Son Règne!
Etoile de la mer, brille sur nous
et conduis-nous vers son règne !
(Encyclique « Spe salvi » n° 50)
Mardi 4 avril
L’AUTRE
« Comme un frère bien aimé »
9h et 9h30 - Piscines (50 et 50 pers.)
9h à 11h - Sacrement de réconciliation (Pie X)
14h30 à 16h30 - Sacrement de réconciliation (Pie X)
à partir de 15h - Piscines (50 pers.)
17h - Mess (Bernadette côté Grotte)
21h - Veillée "Le Seigneur fit pour moi des merveilles"
LE MOT DU PÈRE LUC DE BELLESCIZE
L’autre… Ce n’est pas moi et cela me fait peur. Il est un continent inexploré, une terre virginale avec sa mémoire et son espérance. La grandeur de l’homme n’est pas ce qui se sait, mais ce qui se tait. L’autre a son envergure intérieure, son mystère caché, ses secrets d’amour et de douleur. « Ce que j’ai à vous dire, dit la Vierge, ce n’est pas nécessaire de le mettre par écrit »… Pas nécessaire… Impossible sans doute. Une formule ne peut épuiser la beauté d’un être. Aller vers lui demande de sortir de soi, de se quitter soi-même, de prendre le risque d’une belle rencontre qui me laissera tout autre, en tout cas pas tout à fait le même et pourtant « davantage » moi-même. Plus je donnerai ma vie plus je trouverai ma vie. Le chemin qui va vers soi passe par un autre que soi. « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même ». C’est bien risqué… On devient responsable pour toujours de celui qu’on a apprivoisé, dans la patience de son dévoilement, dans la gratuité d’une présence qui ne « sert » à rien, sinon à l’essentiel.
Prière de Soeur Emmanuelle
Seigneur
accorde-moi a
aujourd’hui cette grâce
que rien ne puisse troubler
ma paix en profondeur,
mais que j’arrive à parler joie, prospérité,
à chaque personne que je vais rencontrer,
pour l’aider à découvrir les richesses
qui sont en elle.
Aide-moi aussi, Seigneur à regarder ta face
ensoleillée, même en face des évènements
difficiles : il n’en est pas un qui ne puisse
être source de bien encore caché.
Donne-moi, à toute heure de ce jour, d’offrir
un visage joyeux et un sourire d’ami
à chaque homme, ton fils et mon frère.
Donne-moi
un coeur trop large pour ruminer mes peines,
trop noble pour garder rancune,
trop fort pour trembler,
trop ouvert pour le renfermer
sur qui que ce soit.
Prière de Soeur Emmanuelle
Seigneur je te demande ces grâces
pour tous les hommes qui luttent aujourd’hui
afin que diminue la haine
et que croisse l’Amour.
Ouvre nos yeux à l’invisible
pour que rien n’arrive à ébranler l’optimisme
de ceux qui croient en Toi et qui croient en
l’Homme, qui espèrent en Toi
et espèrent en l’Homme.
Mercredi 5 avril
MOI
« Un peu moindre qu’un dieu »
9h30 - Messe internationale (Pie X)
11h - Photo
15h - Sacrement des malades (Bernadette côté Grotte)
17h - Procession eucharistique
21h - Veillée recréative
LE MOT DU PÈRE STÉPHANE GRAVEREAU
Dans l’exultation du Magnificat, Marie, devant sa cousine Elisabeth, reconnaît avec humilité ce qu’elle est pour Dieu : « Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Dans le psaume 8, que nous prierons lors de la célébration de l’onction des malades, le psalmiste reconnaît aussi ce qu’il est pour Dieu : « qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur. »
Comme vous avez pu le constater, se reconnaître tel que l’on est, c’est aussi reconnaitre ce que Dieu me donne d’être ; ce à quoi il m’appelle, bien qu’Il me connaisse mieux que moi-même et qu’Il sache ce dont je suis capable !
Bernadette, à sa manière, manifeste aussi cet état : illettrée, inculte, elle est choisie, par Dieu, pour annoncer les merveilles et les exigences de l’Évangile. Profitons de cette journée pour nous présenter devant Dieu en reconnaissant humblement ce que nous sommes ; en reconnaissant ce qu’Il nous appelle à être !
Prière de la neuvaine à Notre Dame de Lourdes
Ô Marie,
À l’annonce de l’Ange, vous preniez la route à
la rencontre de votre cousine Elisabeth.
Ensemble, vous chantiez les merveilles
et la miséricorde de Dieu.
À travers vous, c’est toute l’Église,
qui aujourd’hui encore,
chemine avec les hommes de ce temps
pour leur annoncer le Royaume de Dieu.
Dans la foi et l’espérance,
nous tournons nos coeurs vers vous
pour trouver les mots qui disent la présence
de Dieu à l’oeuvre dans nos vies.
Notre-Dame de Lourdes,
nous confions à votre regard de tendresse
ceux qui souffrent
dans leur corps ou dans leur coeur,
ceux qui peinent sur le chemin de l’amour,
ceux qui ne peuvent subvenir à leurs besoins
et à ceux de leurs familles.
Veillez aussi sur ceux qui avancent
sur un chemin de paix et de sérénité.
Que tous découvrent auprès de vous
les merveilles que Dieu accomplit
dans leur vie,
par Jésus-Christ, votre Fils
qui est vivant dans les siècles des siècles.
Amen !
Jeudi 6 avril
L’EGLISE
« Exaltons tous ensemble son nom »
9h45 - Engagements et Messe à la Grotte
11h - Photos de salle
à partir de 14h30 - Piscines (50 pers.)
15h - Adoration - Cérémonie d’action de grâce (Bernadette côté Carmel)
21h - Hémicycle
LE MOT DU PÈRE THIERRY DE LESQUEN
La Vierge de Lourdes, la Vierge Marie est femme, mais une femme un peu particulière : une femme sans péché, conçue immaculée. Grâce à cette sainteté, elle peut dire un oui inconditionnel à Dieu qui lui demande si elle veut bien lui offrir son corps : « voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38).
Comme une épouse parfaite, elle est disponible de coeur et de corps, si bien que Dieu peut faire sa demeure en elle. Il la visite et la comble de sa présence, de sa joie : « le seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom » (Lc 1,49).
Marie est ainsi le modèle de tous ceux qui s’exposent à l’oeuvre de Dieu dans leur vie. Elle est la figure parfaite du peuple qui se laisse aimer, habiter par Dieu lui-même. Elle est le modèle de cette Eglise que le Christ a aimée au point de se livrer pour elle et « qu’il a purifiée par le bain du baptême » (Ep 5,26).
Par elle, nous pouvons approcher le mystère de l’Eglise, une Eglise qui est épouse et mère, à la fois visible et invisible, à la fois du ciel et de la terre.
Prière de Benoît XVI
Marie,
tu t’es montrée à Bernadette
dans le creux du rocher.
Dans le froid et l’ombre de l’hiver,
Tu apportais la chaleur d’une présence,
la lumière et la beauté.
Dans le creux de nos vies obscures,
au creux du monde où le Mal est puissant,
apporte l’espérance, redonne la confiance !
Toi, qui es l’Immaculée Conception,
viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Donne-nous l’humilité de la conversion,
le courage de la pénitence.
Apprends-nous à prier pour tous les hommes.
Guide-nous vers les sources de la vraie vie.
Fais de nous des pèlerins en marche
au sein de ton Eglise.
Aiguise en nous la faim de l’Eucharistie,
le pain de la route, le pain de vie.
En toi, Marie,
l’Esprit-Saint accomplit des merveilles :
par sa puissance, il t’a placée auprès du Père,
dans la gloire de ton Fils, à jamais vivant.
Regarde avec tendresse les misères de nos
Prière de Benoît XVI
corps et de nos coeurs.
Brille pour tous,
comme une douce lumière,
au passage de la mort.
Avec Bernadette, nous te prions, Marie,
dans la simplicité des enfants.
Fais-nous entrer, comme elle,
dans l’esprit des Béatitudes.
Alors, nous pourrons, dès ici-bas,
commencer à connaître la joie du Royaume
et chanter avec toi :
Magnificat ! Gloire à toi, Vierge Marie,
heureuse servante du Seigneur,
Mère de Dieu, demeure de l’Esprit Saint !
Vendredi 7 avril
ENVOYÉS
« Je suis avec vous tous les jours »
12h - Messe
14h30 - Temps de partage
LE MOT DU PÈRE JEAN-MARC FURNON SJ
Un pharaon qui ne connaissait pas Joseph voulut faire disparaître le peuple hébreu. Il s’en prit aussi aux garçons, à leur naissance, en ordonnant aux sages-femmes égyptiennes de les faire mourir dès qu’ils sortaient du ventre de leur mère.
Alors la mère de Moïse décida d’accoucher sans l’aide d’une sage-femme égyptienne. Puis elle trouva un petit couffin en osier, l’enduit de bitume pour l’étanchéifier et y installa le petit bébé. Elle poussa le couffin sur le Nil en direction de la fille de pharaon qui s’y baignait et le petit fut sauvé.
Un couffin enduit de bitume c’est peu. Mais ça lui a sauvé la vie ! Peu, les merveilles de Dieu. A la fin de ce pèlerinage nous pouvons nous souvenir des merveilles de Dieu pour nous à Lourdes. Une chose ou l’autre qui nous a touchés profondément, même si cela nous parait « peu ». Remercier. Témoigner, déjà, au voisin de train des merveilles que le Seigneur a fait pour moi ; de celles qu’il a fait pour d’autres et dont j’ai été témoin. Et ceci chaque jour car il nous a dit : « Je suis avec vous tous les jours » (Mt 28, 20).
Bienheureux Cardinal John Henry Newman
(1801-1890)
Seigneur Jésus,
inonde-moi de ton Esprit et de ta Vie.
Prends possession de tout mon être
pour que ma vie ne soit
qu’un reflet de la tienne.
Rayonne à travers moi, habite en moi,
et tous ceux que je rencontrerai
pourront sentir ta Présence auprès de moi.
En me regardant, ils ne verront plus
que toi seul, Seigneur !
Demeure en moi et alors je pourrai,
comme toi, rayonner, au point d’être à mon tour
une lumière pour les autres,
lumière, Seigneur, qui émanera complètement de toi.
C’est toi qui, à travers moi,
illumineras les autres.
Ainsi ma vie deviendra
une louange à ta gloire,
la louange que tu préfères,
en te faisant rayonner
sur ceux qui nous entourent.
Par la plénitude éclatante de l’amour
que te porte mon coeur.
Amen.
Méditations de Jean Vanier
Jean Vanier
Humaniste, philosophe, théologien et homme de lettres, il est décrit par ses compagnons comme un homme de coeur et de compassion. Fondateur de deux organisations internationales consacrées aux personnes ayant une déficience intellectuelle, l’Arche et Foi et Lumière, il est devenu l’un des ardents défenseurs des pauvres et des plus faibles au sein de notre société.
Introduction :
« Qui a cru ce que nous entendions dire ? », interroge le prophète Isaïe. Isaïe décrit l’homme de douleur, rejeté et méprisé et il continue : « le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison ». (Isaïe 53,5)
Cette prophétie préfigure Jésus, homme de douleur, méprisé et crucifié. Qui peut croire que cet homme mourant peut nous donner vie ? Qui peut croire que les crucifiés de notre monde peuvent nous donner vie ? Inspirée sûrement par ce texte, l’Église primitive aimait chanter des paroles de Saint Paul sur Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! (Ph 2,6-8) . Jésus prend la voie de l’abaissement. Il descend dans les ténèbres et la faiblesse humaine pour tout assumer mais c’est pour remonter, avec tous ses frères et soeurs en humanité, vers son Père bien-aimé. Jésus nous invite tous à le suivre sur cette voie descendante pour monter avec lui dans la gloire du Père.
Livret du Pèlerin
Voir le Livret du Pèlerin 2017 « Le Seigneur fit pour moi des merveilles »
Photos du Pélerinage
Photos de la société Lacaze ( publiées avec l'aimable autorisation de Mr Lacaze, Photographe officiel de l'A.B.I.I.F à Lourdes - contact@photolacaze.com)
- La Grande Photo de l'ensemble du Pèlerinage
- Photos de la procession et des engagements à la grotte
Diaporama du Pélerinage